Ville de Montréal


Le capitalisme a réussi à gâcher la COP16 de Cali sur la biodiversité
Contre le profit, exiger l’expropriation de Ray-Mont Logistiques

cali16 pay the rich
 
Pendant que l’entreprise Ray-Mont Logistiques s’est auto-délivrée un certificat de bonne conduite quant à la pollution par le bruit, tout en négligeant celle par la poussière et comme îlot de chaleur, la Ville de Montréal s’auto-déclare impuissante suite à une décision judiciaire défavorable qui en plus lui a valu une poursuite couteuse pour cause de profits perdus par l’entreprise. Candidement, la Ville de Montréal avoue que « [c]e dossier ne contribue pas à l’atteinte des résultats de Montréal 2030, des engagements en changements climatiques et des engagements en inclusion, équité et accessibilité universelle ». (OCPM – Ville de Montréal, Site Ray-Mont Logistiques - Secteur Assomption Sud) Il ne vient pas à l’idée de la Ville que la catastrophe tant climatique que celle de la biodiversité exigent d’aller au-delà de cette défaite judiciaire.


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Contre le profit, exiger l’expropriation de Ray-Mont Logistiques


Les COPs, biodiversité et climatique, et le parc nature l’Assomption
Des beaux principes au candide reniement de la Ville de Montréal

Ray-Mont

 
Pendant que la COP16 sur la biodiversité de Cali, en Colombie, est censée donner corps aux beaux principes votés à la COP15 de 2022, la ville-hôtesse, Montréal, envoie au diable le parc nature L’Assomption en avouant candidement que « [c]e dossier [l’affaire Ray-Mont Logistiques] ne contribue pas à l’atteinte des résultats de Montréal 2030, des engagements en changements climatiques et des engagements en inclusion, équité et accessibilité universelle ». La nature et la justice sociale prennent une débarque face à la dictature de la marchandise. La plateforme logistique de transbordement train-camion vers le limitrophe Port de Montréal, en plus de devenir une source de pollution par son bruit assourdissant et sa poussière émanant en particulier des grains de céréale ensachés, sera un îlot de chaleur. Ce qui annonce à sa façon le flop que sera la COP29 sur le climat qui se tiendra, encore une fois, dans un État pétrolier dictatorial, l’Azerbaïdjan, qui « compte augmenter sa production de gaz de 35 % dans les dix prochaines années, à rebours des efforts requis pour contenir le réchauffement de la planète. »


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Les COPs, biodiversité et climatique, et le parc nature l’Assomption